Par Catherine Morand, journaliste Dans les capitales africaines, comme ailleurs dans le monde, les présidents cherchent parfois à laisser une marque pour la postérité, en érigeant des monuments destinés à embellir le paysage urbain. Mais les choses, parfois, se compliquent. La croyance populaire estime en effet que, souvent, statues et monuments sont truffés de fétiches destinés à pérenniser le pouvoir en place. Du coup, lors d’un changement de régime, les statues sont détruites, pour neutraliser le pouvoir mystique qu’elles sont censées abriter.   C’est ce qui...

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