Dans les boîtes de nuit et les maquis d’Abidjan, les cyber-escrocs – qu’on appelle « brouteurs » en Côte d’Ivoire - ont profité des fêtes de fin d’année pour parader, étaler leurs signes extérieurs de richesses. Et montrer aux autres que leur année fut bonne, qu’ils ont bien escroqué. Ceux dont on aperçoit la photo sur les réseaux sociaux, couchés sur des matelas de billets de 10'000 Fcfa, sont de sortie, font valser des liasses pour épater la galerie, prêts à dépenser des sommes colossales pour la soirée du Réveillon. Je pensais à eux l’autre jour en lisant, dans le quotidien...

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