Par Catherine Morand, journaliste - Le Matin Dimanche - le 4 octobre 2009   A peine débarqué de son Burkina Faso natal, Valentin a consacré à l’achat d’un téléphone portable la totalité de son premier salaire de jardinier dans un quartier chic d’Abidjan. Il passait ensuite ses journées avec son « cellulaire » vissé à l’oreille, parlant haut et fort, afin que nul n’ignore qu’il avait lui aussi rejoint la grande famille des « connectés ».   Il fut un temps en Afrique où un téléphone portable était un signe extérieur de richesse, que seuls pouvaient s’offrir les...

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